Un chantier unique

214 kilomètres de ligne nouvelle, 240 ouvrages d’art dont 11 viaducs, huit jonctions aux lignes existantes, deux bases de travaux de maintenance : le projet de la LGV BPL est exceptionnel à bien des égards. Pour le réaliser, Eiffage s’est doté d’une filiale dédiée, Eiffage Rail Express (ERE), qui fait du ferroviaire un métier du Groupe à part entière. Avec le concours de toutes les branches, ce sont 4 500 collaborateurs qui ont été mobilisés au plus fort du chantier, concentré sur seulement cinq années. Entrez dans les coulisses de cet exploit de génie civil et d’infrastructure. 

Installations et bases travaux

Pour mener à bien les travaux sur tout le linéaire, le chantier de la LGV BPL a été découpé en sept lots de travaux appelés TOARC (Terrassements, Ouvrages d’Art et Rétablissement des Communications). Deux bases travaux ont été réalisées à Saint-Berthevin (53) et Sablé-sur-Sarthe (72) pour permettre l’approvisionnement par le fer du chantier en matériel ferroviaire.

Les grandes étapes du chantier

Plusieurs grands chantiers ont marqué la réalisation de la LGV BPL.

  • Le terrassement, étape primordiale de génie civil qui donne à la plateforme ferroviaire son profil définitif. Elle répond à deux objectifs principaux : réutiliser au maximum les matériaux en place et équilibrer les mouvements de terres en déblais et remblais, pour limiter les dépôts définitifs.
  • La construction des ouvrages d’art : tranchées couvertes, viaducs, sauts de mouton… 241 ouvrages d’art ont été construits dans un délai de moins de trois ans.
  • L’installation des équipements ferroviaires. La plateforme ferroviaire d’une nouvelle ligne comprend deux grandes parties : l’infrastructure et la superstructure. L’infrastructure est constituée par les éléments du génie civil: terrassement et ouvrages d’art. La superstructure correspond aux installations ferroviaires telles que les rails et les caténaires.

LGV Bretagne-Pays de la Loire : 182 kilomètres de ligne nouvelle